Collège Maryse Bastie

Collège – Ingrandes Sur Loire

Anjou
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Après moult péripéties, nous avons pu reprogrammer un voyage en Espagne cette année.

N’ayant pu mettre en place, comme les année précédentes, un échange avec un autre établissement scolaire, les élèves profiterons de leurs accompagnateurs tout au long de la semaine.

Vous trouverez ci-dessous des informations sur cette édition 2022.

Chaque année, un échange est organisé avec un collège espagnol de Séville, en Andalousie.

Il est mis en place par Mme LINDÉ, professeure d’Espagnol au bénéfice des élèves de 3ème ayant fait le choix de l’Espagnol en 2ème langue vivante.

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Blog du voyage

Espagne 2020 : des nouvelles de l’échange

Espagne 2020 : des nouvelles de l’échange

  • Concernant la venue des correspondants en France.

L’arrivée des correspondants espagnols à Nantes est prévue le 10 mai 2020 à 17h05.

Leur départ est prévu au départ de Nantes le 17 mai 2020 à 12h25.

 

  • Concernant la réunion du voyage.

La réunion d’information relative au voyage aura lieu mardi 11 février 2020 à 18h30 dans l’enceinte du collège.

Échange avec  l’espagne 2020

Échange avec l’espagne 2020

Pour l’année 2019-2020, l’échange avec le collège de Séville en Espagne est renouvelé. La quasi-totalité des élèves hispanisants de 3ème du collège seront du voyage.

  • Voyage en Espagne : les élèves de 3ème partiront voir leur correspondant du 26 mars au 1er avril 2020
  • Venue des correspondants : les élèves accueillerons leur correspondant du 10 au 17 mai 2020.

Attention ! Pour pouvoir quitter le territoire national, les élèves doivent être munis d’une carte nationale d’identité. Si vous n’avez pas ce document en votre possession, Nous vous invitons donc à effectuer dès que possible les démarches nécessaires à son obtention, les délais pour la délivrance de la carte nationale d’identité étant assez long.

Dernier jour ¡ Viva España !

Dernier jour ¡ Viva España !

Les retrouvailles du matin

Nous terminons ce séjour par l’un des plus beaux lieux de Séville : la place d »Espagne, construite pour l’exposition universelle de 1929.

Nos reporters du jour : Margot, Lana, Maëlle, Chloé: Ce matin, nous avons traversé la ville à pied pour aller jusqu’à la place d’Espagne. C’est une place magnifique et très grande. Nous avions une heure pour faire un croquis de la place et interroger des passants sur leur nationalité, s’ils vivent à Séville ou s’ils sont en voyage … Au retour, nous avons longé le Guadalquivir et avons admiré la Tour de l’or. Nous devions être à l’Instituto pour 12h45 pour assister à des cours – certains en espagnol, d’autres en maths, histoire, technologie … Nous avons été très surprises par la liberté prise par les élèves. 

 

Un détour le long du fleuve.

 

 Après ces deux heures de cours, el instituto nous a invité à un repas pour fêter notre départ. Les parents avaient préparé des plats typiques : tortillas, croquetas, ensaladilla rusa, empanadas… Nous étions tous réunis dans la cafetería du collège. Nous avons tous bien mangé, mais le plus beau était d’être ensemble dans la cour, à pouvoir discuter et/ou partager une partie de football. Les professeurs en ont profité pour nous prendre en photo deux par deux chacun avec son correspondant.

Tout doit disparaître !

LE DEPART : 

  Le récit de Bastien et Marine : Alors que nous nous dirigions vers le bus nous emmenant à l aéroport de Séville, on aperçut les premiers pleurs parmi les espagnols et les français tristes de se quitter. Une fois à l intérieur, le nez d Arthur commençat à saigner et il passa tout son trajet à tenter d arrêter le saignement ce qui lui coûta un paquet de mouchoirs et quelques plaisanteries. Arrivés à destination, le chauffeur eut la très bonne idée de regarder si rien n avait été oublié sur les sièges. C’est comme ça qu’il découvrit le téléphone de Noah qui fut très heureux de le retrouver alors qu’il pensait l avoir perdu. Ensuite, arrivés à l’aéroport, Arthur, victime d’un coup de mou, s’assit dans un coin de la salle d’attente et se vit offrir par une dame un Fanta, ce qui le reboosta pour la fin de la journée. Nous nous sommes ensuite assis et avons commencé un pique nique improvisé avec les restes de tortillas de ce midi. À 20h, alors que nous pensions avoir encore 50 minutes avant notre vol, nous avons entendu un homme au micro annoncer que le vol pour Nantes était à 20h 30 et non 20h 50 ! Nous nous sommes alors dirigés en courant vers la salle d’embarquement afin de ne pas manquer notre vol.

Nous avons failli oublier Bastien qui est reparti en courant chercher son pull, oublié dans la zone de contrôle de sécurité. Arrivés les derniers dans l’avion (les profs essouflées jouant la « voiture balai »), nous  avons du solliciter l’équipage pour faire l’appel « du collège Maryse Bastié » et c’est le pilote, avec beaucoup d’humour, qui s’y est collé !    

4ème jour : ¡ Olé toro ! 🐂

4ème jour : ¡ Olé toro ! 🐂

Bienvenue à la finca de Mirandilla. Leçon du jour : le toro bravo et la corrida …

« La corrida n’est pas un sport.. »

« On n’a jamais vu un lapin attaquer un renard … »

1er tête à tête : les vaches et leurs petits, attirés par des friandises jetées par notre guide Jean Christian, le picador.

 

 

 

Le toro que Jean Christian ne voudrait surtout pas affronter. Il a 5 ans et pèse 580 kg – quasiment que du muscle – Il combattra cet été dans le sud de la France.

Visite de l’élevage de taureaux Bravo.

Nos reporters Chloé (Faris), Maëlline, Kylian et Matis : La visite a commencé par la question : « Qui est pour ou contre la corrida ? » Cette question a débouché sur une autre : « si on ne tue pas le taureau à la fin du combat, qu’en fait-on ? »
Notre hôte, lui-même picador, nous a expliqué pourquoi on était pratiquement obligé de tuer un taureau après un combat : – un taureau qui a déjà combattu ne peut pas entrer dans l’arène à nouveau

–  il ne peut pas être utilisé pour la reproduction car ceux-ci ont déjà sélectionnés.

Restent deux solutions : lui offrir une retraite paisible, au frais de l’eleveur …  ou le tuer… mais c’est une viande peu prisée …

On est ensuite monté dans deux remorques tirées par un tracteur pour aller voir des bêtes. On est d’abord allé voir des vaches avec leurs veaux. Après, on est allé voir 6 taureaux de plus de 4 ans qui partiront au mois de septembre combattre dans une arène à Madrid (pour un éleveur, avoir des taureaux qui vont combattre à Madrid c’est  l’objectif suprême : Madrid, c’est la Mecque de la corrida). Il nous a ensuite emmené voir 2 taureaux de 5 ans qui, eux aussi, partiront combattre à Nîmes.

Tout en nous faisant rire et en nous provoquant bien souvent,  le monsieur nous a fait réfléchir. Vieux de plusieurs siècles, l’élevage du « toro Bravo », en Espagne, permet de sauvergarder tout un écosystème (600 000 hectares dédiés à cette activité qui profitent aussi aux lynx, aux loups, aux vautours ….). Supprimer la corrida remettrait en cause ce fragile équilibre …

 

Une pause avant de repartir à Séville au bord du rîo Guadiamar : certains récupèrent, d’autres – au féminin – bronzent, d’autres – au masculin – lancent des cailloux dans l’eau !

 

 

Nos 4 reporters du jour.

Les enseignantes : Nous apprécions particulièrement cette visite qui a un double intérêt : nous faire découvrir un pan de la culture espagnole (la corrida) et nous faire réfléchir sur notre rapport à l’animal. Notre guide nous a montré à quel point nous étions influencés par la culture « Bambi », à quel point nous ne supportions plus « la souffrance animale », tout en continuant à aller au Mac Donald et à aimer les steaks saignants. La vie du toro Bravo (4 ans, en totale liberté) n’est-elle pas préférable à celle d’un boeuf charolais, obèse et condamné à l’abattoir à l’âge de 14 mois ? 

Sur ces quelques réflexions, autour d’un débat toujours actuel, même en Andalousie, bonne nuit ….

Pièces jointes

3ème jour :  Ville blanche, mer bleue….

3ème jour : Ville blanche, mer bleue….

Ce matin, départ pour Cadix, voir la belle de Luis …    

 

Ambiance sévillane     

 

Prochain arrêt : la plage !

Sur cette plage de la Caleta a été tournée une des scènes d’un James Bond, « Meurs un autre jour ». Aujourd’hui, pas de Halle Berry sortant de l’eau, mais 54 ados, les pieds dans l’eau, et nous, les surveillant d’en haut. 

Vues de notre tour de contrôle …   

De retour vers le bus …

Après les gâteaux apéro, les chips, les sandwichs, les gâteaux, les sodas, les bonbons … ils avaient encore tous faim et n’ont pas résisté à l’appel de la glace ! Le sable, la mer, la chaleur, tout nous y conduisait … Bastien, arrivé en retard (comme d’habitude 😉) a été récompensé : le vendeur lui a offert la quarantième glace ! 🍦

Nos reporters du jour : Jules, Noah, Marylou et Louane : « Aujourd’hui nous sommes allés à Cadix, en bus, avec nos correspondants. Nous avons commencé par nous promener dans le centre puis nous avons eu un petit temps pour faire des achats. C’est une ville très riche culturellement : c’est l’une des plus vieilles d’Europe puisqu’elle date des Phéniciens. S’y sont succédés les Romains, les Wisigoths, les Vikings, les Arabes … Nous avons eu une heure pour pique-niquer dans un parc. En fin d’après-midi, nous avons rejoint la plage. Nous avons mis les pieds dans l’eau et avons joué dans le sable, entre Français et Espagnols. (Nous avons enterré Bastien dans le sable). En allant au bus, nous avons acheté presque tous une glace et la prof a demandé une glace gratuite pour toutes les glaces achetées, c’est Bastien qui l’a mangée. »

Ressenti des Espagnols et des Français : « Tout le monde est content de sa journée. Nous avons eu chaud et beau. Nous avons joué et beaucoup rigolé. Certains étaient tristes de repartir de Cadix. Les glaces étaient très bonnes. Cette journée était un peu différente des autres car nous avons eu plus de liberté et nous étions tous ensemble. Nous sommes tristes car dans 2 nuits, nous repartons en France …. »