Les retrouvailles du matin
Nous terminons ce séjour par l’un des plus beaux lieux de Séville : la place d »Espagne, construite pour l’exposition universelle de 1929.
Nos reporters du jour : Margot, Lana, Maëlle, Chloé: Ce matin, nous avons traversé la ville à pied pour aller jusqu’à la place d’Espagne. C’est une place magnifique et très grande. Nous avions une heure pour faire un croquis de la place et interroger des passants sur leur nationalité, s’ils vivent à Séville ou s’ils sont en voyage … Au retour, nous avons longé le Guadalquivir et avons admiré la Tour de l’or. Nous devions être à l’Instituto pour 12h45 pour assister à des cours – certains en espagnol, d’autres en maths, histoire, technologie … Nous avons été très surprises par la liberté prise par les élèves.
Un détour le long du fleuve.
Après ces deux heures de cours, el instituto nous a invité à un repas pour fêter notre départ. Les parents avaient préparé des plats typiques : tortillas, croquetas, ensaladilla rusa, empanadas… Nous étions tous réunis dans la cafetería du collège. Nous avons tous bien mangé, mais le plus beau était d’être ensemble dans la cour, à pouvoir discuter et/ou partager une partie de football. Les professeurs en ont profité pour nous prendre en photo deux par deux chacun avec son correspondant.
Tout doit disparaître !
LE DEPART :
Le récit de Bastien et Marine : Alors que nous nous dirigions vers le bus nous emmenant à l aéroport de Séville, on aperçut les premiers pleurs parmi les espagnols et les français tristes de se quitter. Une fois à l intérieur, le nez d Arthur commençat à saigner et il passa tout son trajet à tenter d arrêter le saignement ce qui lui coûta un paquet de mouchoirs et quelques plaisanteries. Arrivés à destination, le chauffeur eut la très bonne idée de regarder si rien n avait été oublié sur les sièges. C’est comme ça qu’il découvrit le téléphone de Noah qui fut très heureux de le retrouver alors qu’il pensait l avoir perdu. Ensuite, arrivés à l’aéroport, Arthur, victime d’un coup de mou, s’assit dans un coin de la salle d’attente et se vit offrir par une dame un Fanta, ce qui le reboosta pour la fin de la journée. Nous nous sommes ensuite assis et avons commencé un pique nique improvisé avec les restes de tortillas de ce midi. À 20h, alors que nous pensions avoir encore 50 minutes avant notre vol, nous avons entendu un homme au micro annoncer que le vol pour Nantes était à 20h 30 et non 20h 50 ! Nous nous sommes alors dirigés en courant vers la salle d’embarquement afin de ne pas manquer notre vol.
Nous avons failli oublier Bastien qui est reparti en courant chercher son pull, oublié dans la zone de contrôle de sécurité. Arrivés les derniers dans l’avion (les profs essouflées jouant la « voiture balai »), nous avons du solliciter l’équipage pour faire l’appel « du collège Maryse Bastié » et c’est le pilote, avec beaucoup d’humour, qui s’y est collé !